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Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

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Wren A. Hawkins
☇ HOW MANY LIES DID YOU TELL ? : 72
☇ COPYRIGHT : wakinguptheneighbours
☇ MY FIRST DAY : 04/06/2013
☇ YOUR PARTNER IN CRIME : Personne pour le moment
☇ HOW OLD ARE YOU ? : 32
☇ MANY LIARS ? : un seul pour le moment
☇ OPEN/BUSY ? : Dispo pour un sujet
le vrai mystère du monde est le visible et non l'invisible.
Wren A. Hawkins
MessageSujet: Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. EmptyMar 11 Juin - 22:48




« Baby, you're the only thing that's been on my mind. »
S. Dylan-Apple Knox


Nous sommes vendredi matin, il est environ 8h30 lorsqu'un réveil sonne bruyamment dans une des chambres de l'hôtel Silver Beach Resort. Cela fait déjà cinq bonnes minutes que la sonnerie retentit dans la pièce et personne ne semble vouloir l'éteindre. On peut entendre entre deux sonneries le bruit de l'eau qui coule dans la douche et une voix qui s'élève peu à peu pour couvrir le bruit de l'alarme «Et merde je suis en retard ! » La porte de la salle de bain s'ouvrit violemment et une silhouette se précipita en direction de la source bruyante. Un homme musclé sortit de la pièce avec pour seul vêtement une serviette de toilette autour des hanches. Il coupa le réveil en lui assénant un violent coup et se précipita vers son placard. Il fouilla quelques minutes parmi sa garde-robe avant d'y trouver une chemise et une veste de costume. Il attrapa un jean délavé qu'il appréciait vraiment et reprit le chemin de la salle de bain. Dix minutes plus tard le beau Wren Hawkins sortait de la pièce fraichement lavé et parfumé, une chose qu'il ne fait que très rarement. Aujourd'hui est un grand jour et il ne faut pas qu'il se rate. Il attrapa rapidement ses papiers qu'il glissa dans la poche intérieure de sa veste puis ses clefs de voiture avant de quitter précipitamment sa chambre d'hôtel ... Pour y revenir à peine trois minutes plus tard. Dans la précipitation il avait oublié de prendre la pochette contenant les documents les plus importants de sa vie « Ça commence bien ! Je la sens pas cette journée ! » Allez Wren respire un bon coup ça va bien se passer ! Une fois monté dans son Pick-up vieux de plus de six ans, il pris la direction d'un garage populaire de la ville. Son objectif premier ? Décocher un travail pour pouvoir payer ses factures. Il ne compte pas vivre sur ses économies encore longtemps et il serait temps pour lui de changer de moyen de transport. Une Harley Davidson lui fait de l’œil depuis un petit moment déjà. Une fois sur place, il se dirigea d'un pas confiant vers le propriétaire du garage, un homme baraqué et imposant au corps rempli de tatouages en tout genre. Conscient de ses qualités et de ses capacités, Wren se dirigea vers lui d'un pas décidé et lui serra vigoureusement la main. L'homme lui indiqua son bureau et ils s'y dirigèrent ensemble. Après quelques minutes à expliquer son curriculum vitae et ses motivations, l'atmosphère devint un peu plus détendue. « Dites-moi Monsieur Hawkins, quelle est votre spécialité ? Que pourriez-vous apporter de neuf à mon garage ? »« Je suis spécialisé dans les motos, aussi bien les japonaises que les américaines, avec une préférence pour ces dernières je dois bien l’avouer. Grâce à mes connaissances vous pourriez ouvrir une aile spécialisée dans la réparation des motos. J’ai remarqué qu’il n’y en a pas dans le coin, ce serait un avantage considérable pour vous avec de gros bénéfices à la clef. »« Vous savez trouver les mots qui me parlent Wren, vous commencerez donc Lundi à 8h. Une période d’essai de 6 mois sur les voitures et si votre travail me satisfait, j’envisagerai votre proposition avec mon comptable » Il se leva et serra la main à son nouvel employé « Bienvenue dans l’équipe mon garçon ! » « Merci Monsieur ». Et c'est avec un sourire empli de fierté qu'il quitta le bureau de son nouveau patron. Son premier geste fut d'appeler sa mère pour lui annoncer la bonne nouvelle, elle qui avait peur que son fils ne reste trop longtemps au chômage. Elle le félicita comme d'habitude avant de l'inviter à dîner le soir même. On peut dire ou faire ce que l'on veut, une invitation à dîner de la part de sa mère ne se refuse pas, même à 27 ans.

Cette journée qui avait mal commencé semblait déjà beaucoup plus agréable. Des résultats satisfaisants, de bonnes nouvelles et bientôt un nouvel emploi que demander de plus ? Wren s'était décidé à rester à l'hôtel pour encore quelques mois afin de s'assurer que le travail lui plait, ce serait idiot de s'installer de nouveau à Charleston s'il doit repartir d'ici six mois. Fort de ses résultats et de sa force de persuasion, le jeune homme décida de s'offrir un café et une viennoiserie au café du coin. Il n'avait pas eu le temps de déjeuner et son estomac commençait à le lui faire savoir. Le soleil commence à briller, pourquoi ne pas s'y rendre à pied ? Personne ne risque de lui voler sa vieille camionnette, elle a déjà du mal à démarrer alors de là à vouloir l'embarquer ... si, en pièce détachées à la rigueur. Amusé par cette idée, Wren eu un léger sourire. Il mit ses mains dans ses poches et se dirigea d'un pas lent vers un café qu'il connaissait bien. Tour semblait parfait jusqu'à ce qu'il remarque une silhouette familière de l'autre côté du trottoirs. Son cœur se serra alors violemment dans sa poitrine et un flash-back s’immisça en force dans son esprit : le visage de Dylan. Un visage plus jeune de six ans certes, mais il pourrait la reconnaître parmi mille filles du même genre. On ne peut pas oublier ce visage. Intrigué, il décida sur un coup de tête de la suivre pendant quelques minutes afin de s'assurer que c'était bien elle. Il savait de source sure, merci Samara, que Dylan était encore à Charleston et il ne voulait pas rater une occasion de la revoir, même de loin. Il lui emboita le pas pendant presque dix bonnes minutes, ne sachant pas où elle pouvait bien se diriger. Peut-être avait-elle un rendez-vous professionnel. Si elle entrait dans un bâtiment il ne la suivrai pas plus longtemps, il a déjà l'impression d'être un pervers en train de guetter sa proie, il ne va pas pousser le vice à l'extrême. Et il n'en n'aura pas besoin. Appelez ça le hasard ou le destin mais la jeune femme pris place sur la terrasse du café où Wren avait prévu de se rendre. Il se cacha derrière un mur situé au coin de la rue et l'observa encore un instant. C'était bien Dylan. Elle avait changé de coiffure, semblait beaucoup plus épanouie que lorsqu'il était partit mais elle restait toujours la même. Lorsque sa commande arriva, il reconnu immédiatement ce qu'elle avait toujours eu l'habitude de prendre à l'époque. C'était une commande spéciale qui faisait toujours rire les serveurs quand elle commandait. A cette pensées, Wren se surprit à sourire comme un idiot, seul dans son coin. Les mains tremblantes, il resta là encore quelques instants, afin de s'assurer que la jeune femme n'allait pas être rejoint par Mattia ou par une de ses amies. Voyant qu'elle ne semblait attendre personne, Wren se lança. Il traversa le trottoirs d'en face et se rendit dans le café. Il y commanda un café serré ainsi que deux parts de leur délicieux gâteau au chocolat. Un coup d’œil à travers la vitrine, elle est toujours seule.

Les deux parts de gâteaux en main et sa tasse de café de l'autre, il se dirigea d'un pas non assuré vers son ex petite-amie qu'il avait quitté de la façon la plus atroce, la plus ignoble qui soit. Il était partit sans lui adresser un mot ni un regard et n'avait plus jamais donné signe de vie. Il s'était préparé maintes et maintes fois à la revoir, il avait prévu un discours bien rodé mais il ne s'attendait pas à la revoir de cette manière. Le cœur serré, le souffle court, il s'avança un peu plus de la table de la jolie brune. Un dernier coup d’œil dans les environs puis il pris une grande inspiration pour se donner du courage. Il lui en fallait beaucoup à cet instant car ce qu'il s'apprête à faire est risqué. Il s'attendait à se prendre une gifle ou à recevoir le contenu de la tasse de la jeune femme en pleine figure. Mais connaissant Dylan cela pourrait même être pire que cela. Mais tant pis, il se devait d'essayer, quitte à avoir la plus grosse honte de sa vie devant tous les clients du café. Il s'approcha une dernière fois, posa le gâteau au chocolat sur la table juste devant Dylan et essaya de prendre sa voix la plus posée et normale possible « C’est toujours ton préféré ? » lui dit-il hésitant. Il s'attendait maintenant à une réaction violente mais tant pis il méritait tout ce qu'il allait subir, après tout la jeune femme à de nombreuses raisons valables de ne plus vouloir lui parler.

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S. Dylan-Apple Knox
☇ HOW MANY LIES DID YOU TELL ? : 188
☇ COPYRIGHT : bavboule + tumbblr
☇ MY FIRST DAY : 12/03/2013
☇ YOUR PARTNER IN CRIME : Matthew et Samara sont les seuls qui ne m'ont pas tourné le dos. Si la polygamie était de mise je les épouserai certainement tout les deux.
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S. Dylan-Apple Knox
MessageSujet: Re: Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. EmptyMer 12 Juin - 22:30



Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qqv77p

« Love is not a simple feeling, it hurts like an accident and leave you a scar forever. »
Wren Hawkins



« Aujourd’hui je vais passer la journée à préparer la première soirée au restaurant. Vous avez quelque chose de prévu ? J’aurai surement besoin d’aide et ce sera plus marrant que de le faire seule … » Dylan suppliait des yeux ses deux colocataires, si son petit ami prit des gants pour décliner son invitation en l’embrassant d’abord dans le cou puis sur ses lèvres. Elle aimait sa relation avec Matt, il avait toujours pris soin d’elle et la ménageait au possible, c’était tout ce dont elle avait besoin jusqu’ici. Samara quand à elle baissa directement la tête sur son café au lait qu’elle fixait pour éviter de devoir décliner à son tour l’invitation de Dylan. « Tu sais que tu ne disparaitra pas à l’intérieur en le fixant comme ça hein ? » la complicité d’antan de Sam et Matt était flagrante, Dylan ne s’inquiétait pas et finalement elle avait le sentiment de retrouver un petit équilibre au milieu de tout ça. « mmh .. Je suis désolée Dyl’, j’avais prévu de chauffer mon lit jusqu’à demain matin, j’ai de nouveaux clients à voir et je pense que ce sera mon dernier jour de congé avant … longtemps ! » elle la regardait en faisant la moue et il n’y avait aucune chance pour Dylan d’y résister. « Pas de problème je comprends, vous vous en voudrez quand je serais décédée sous un carton mais bon … » elle se leva de table en ricanant, tira la langue à sa meilleure amie et courra se préparer dans sa chambre. Si elle n’avait pas perdu de son originalité, Dylan était désormais une adulte - du moins ils s’efforçaient tous de l’être- et pour le succès de son entreprise elle mettait le paquet. Elle ressortie de sa tanière dans un ensemble noir et marron au plus chic, avait orné son coup d’un collier couleur or que lui avait offert Alex et Sam à une certaine époque. Elle préférait gardé les cheveux détachés pour ne pas avoir l’air trop froide, et c’était à peine maquillée parce qu’elle aimait sentir sa peau légère. Elle attrapa sa veste dans l’entrée et ses chaussures compensés - les talons ne lui faisaient plus peur- avant d’aller embrasser une dernière fois son petit ami et par la même occasion Sam. « Bonne journée bande de lâcheurs ! » et elle s’en alla l’esprit léger. Ce retour à Charleston, elle avait eut beaucoup de difficultés à l’accepter, elle l’avait aussi beaucoup dramatisé. Il faut dire que leur départ ne s’était pas fait dans les conditions les plus agréables qui soit et Dylan avait eu un mal fou à s’en remettre. Elle imaginait bien que pour Sam un retour là où tout à commencer avait quelque chose de positif, c’était leur véritable « chez eux » sauf qu’ils n’étaient plus que trois et que de vieux fantômes revenaient doucement mais surement les hanter. Afin d’avoir un peu la paix, Dylan s’était plongée corps et âme dans son travail. Elle ne laissait rien au hasard et s’occupait d’un tas de détails qui n’étaient pas forcément dans ses compétences.  Elle avait retrouvé goût à l’air marin qui surplombait la ville, elle avait retrouvé des voisins qu’ils avaient eut six ans auparavant. Tout reprenait petit à petit sa place dans cette ville et Dylan aimait en faire partie. Le vrai problème c’est qu’elle avait apprit à vivre avec le manque d’Alex mais pas avec celui de Wren pour qui elle éprouvait une violence de sentiments mitigés. La fin de sa relation avec Alex, un ami comme pas deux, avait été dur mais cleen, c’était la vie et elle n’était pas toujours juste. Ils avaient fait leur deuil, ou en tout cas ils avaient envie de le croire pour que ce soit supportable. En ce qui concernait Wren c’était beaucoup plus compliqué, elle s’était sentie abandonnée sur le bord de la route. Il ne lui avait même pas accordé un regard. Ce jour là restera à jamais gravé dans sa mémoire comme l’un des pires jours de sa vie, elle se souvenait encore du regard désolé de Matthew lorsqu’il était remonté dans la voiture. Wren était devenu le « Voldemort » de leur vie. A partir du moment où ils avaient prit la route sans lui, il était tout aussi mort que l’était Alex, si ce n’est plus encore.

Une main dans la cheveux l’autre appuyé contre le plan de travail, Dylan analysait les dessins de la décoration prévue pour la soirée qu’elle organisait au restaurant pour une grande marque qui s’installait à Charleston. La créatrice venait elle aussi de Bell Garden, elles s’étaient connues à l’époque et s’étaient revues plusieurs fois en dehors de la ville. Dylan avait soutenue son projet autant qu’elle l’avait pu et maintenant elle était très heureuse de pouvoir l’aider à la concrétisation de sa marque. Tout avait été commandé avec minutie, le buffet suivait le thème féminin, des choses faciles à picorer sans se salir les doigts afin de pouvoir toucher aux vêtements qui seraient dispersés un peu partout. Elle attrapa Marc, son cuisto et lui demanda de supprimer tout ce qui était au chocolat, même si elle aurait adoré dévorer ses fraises au chocolat blanc glacé, les tâches ne tromperaient personne ! Ils se mirent d’accord sur d’autres amuses bouches et c’est toute satisfaite que Dylan boucla le menu et l’imprima. « Je vais aller faire des copies sur papier glacés pour la soirée, je te laisse finir ça ? Tiens d’ailleurs je vais passer prendre un café, tu veux que je te ramène quelque chose ? » « Hum ramène-moi une part de gâteau et je serai comblé ! Déstresse Dylan ça va être super et Candice sera ravie. Je vais appelé le décorateur pour qu’il vienne demain matin très tôt et toi ne reviens pas, profite de cette journée pour décompresser avant le rush. » Dylan l’embrassa sur le front « Une grande part de gâteau pour toi alors ! A tout à l’heure. » et elle fila comme une flèche. Il était hors de questions qu’elle lâche l’affaire, elle voulait que tout soit parfait mais une petite pause ne lui ferait pas de mal.

Se promenant fièrement dans les rues de Charleston, Dylan s’en allait rejoindre l’un de ses lieux préférés. Sur Ocean Boulevard se trouvait un petit café très chic et cosy. On pouvait s’y installer pour prendre une boisson chaude ou froide et joindre ça avec d’agréable pâtisseries. C’était encore un des lieux phares qui avait récupéré sa place dans le quartier et si ça pouvait être effrayant que tout soit reconstruit à sa stricte place, pour Dylan s’était un moyen plus simple de retrouver ses marques. Elle s’installa à une table sur la terrasse lorsqu’un serveur s’approcha d’elle et elle commanda un café bien noir. Lorsqu’il lui tourna le dos, elle sortie de son sac un paquet de cigarette et en laissa tomber une sur la table. Elle tira son briquet et porta sa terrible addiction à sa bouche et l’alluma. Deux taffes et la voilà plus légère. Dylan avait toujours regretté que ses amis fument et elle s’était laissée embarquer parce qu’on lui avait vendu le mythe du « ça te feras du bien ». Alors oui, il y avait des moments d’angoisse où la nicotine et les autres composants toxiques l’aidaient à se sentir mieux mais ça n’arrivait pas autant de fois qu’elle l’aimerait. Le serveur lui apporta son café et elle le remercia avant de tirer à nouveau sur sa cigarette. Alors qu’elle profitait du beau temps, de cette journée qui s’annonçait plus que bonne, quelque chose ou plutôt quelqu’un s’apprêtait à tout chambouler. Elle vit cette silhouette imposante se présenter devant elle, son regard fixait la part de gâteau au chocolat qui était soudainement apparue sur la table. A cet instant précis elle jurerait que son cœur s’était arrêté de battre. Une voix qu’elle reconnaitrait entre mille s’adressa à elle et raisonna dans ses oreilles comme un écho insupportable. « C’est toujours ton préféré ? » Sa respiration se coupa et au bout de ses doigts la cigarette tomba au sol. Elle sentait une pression venant de nulle par la compresser jusqu’à l’étouffer. Il lui fallut bien une minute pour comprendre ce qui venait de se passer. Debout, juste là à quelques centimètres d’elle, se tenait tout frais et presque rayonnant Wren. Elle s’était toujours privée d’imaginer son retour, tout ça lui faisait bien trop de mal, il l’avait brisé et piétiné, il n’y avait donc aucune raison qu’il ne revienne un jour. Pourquoi était-il revenu ? Pourquoi fallait-il qu’il revienne quand enfin elle avait l’impression de réussir à avancer. Ses mains tremblaient, son souffle était lent et son estomac lui faisait un mal de chien. Mais lorsqu’elle trouva la force d’avoir une quelconque réaction, elle fit ce à quoi il s’attendait, elle se leva d’un bon et le gifla. Elle avait mit toute sa force dans sa main, sa rage, sa colère, sa peine, et le reste de son amour parce qu’elle l’aimait toujours avec la même passion. Malgré toutes ses années il n’avait jamais vraiment quitté son esprit mais elle s’était battue pour le mettre en arrière arrière arrière plan et voilà qu’il surgissait de nulle part et chamboulait son équilibre. La voix tremblante Dylan réussit à articuler ces quelques mots. « Tu ne devrais pas être là … » . Soudain elle se rappela qu’ils étaient sur la terrasse d’un café et elle se rendit compte que cette gifle avait arrêté le temps, que tout les regards étaient posés sur eux. Et malgré toutes ces années, elle détestait être le centre d’attention. Elle se rassit, posa les mains sur son visage laissant échapper quelques larmes de nerfs et priant le ciel pour que ce ne soit qu’un mauvais cauchemars. Mais lorsqu’elle retira les mains de son visage, il était toujours là.




Dernière édition par S. Dylan-Apple Knox le Mer 26 Juin - 1:35, édité 1 fois
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Wren A. Hawkins
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Wren A. Hawkins
MessageSujet: Re: Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. EmptySam 15 Juin - 16:30




« Baby, you're the only thing that's been on my mind. »
S. Dylan-Apple Knox


Wren s'était préparé à maintes et maintes reprises à sa rencontre avec Dylan. Il avait presque tout imaginé, des retrouvailles chaleureuses à celles les plus froides voire les plus violentes. Il avait répété son discours devant son miroir plusieurs fois, de plusieurs façons différentes pour être sûr qu'il saurait quoi dire au moment propice. Il avait travaillé ses excuses avec sa sœur pour être certain de ne pas être à côté de la plaque et de ne pas dire d'énormes conneries comme il le fait si bien habituellement. Les conseils d'une femme sont toujours les bienvenus dans ce genre de situation. Dans son esprit, la rencontre se serait passée chez elle, où il se serait rendu après être sûr que Mattia était absent. Il aurait frappé à la porte et Dylan serait apparue dans l'encadrement, aussi belle et rayonnante que dans son souvenir. Elle lui aurait peut-être mis une gifle en le voyant planté là, mais il se serait rapidement lancé dans des explications et dans des excuses des plus sincères. Il lui aurait dit à quel point elle pouvait lui manquer et expliqué que chaque jour ses pensées se tournaient vers elle. C'est vrai que dit comme cela Wren pourrait passer pour un idiot qui ne peut pas vivre sans une femme bien particulière mais il s'en moquait, c'était la vérité. Pendant six ans, il n'y a pas une journée où il n'a pas pensé ou rêvé d'elle, où il n'a pas espéré la croiser au coin d'une rue de Los Angeles.  Elle hantait ses pensées sans arrêt, sauf quand il travaillait. Mais lorsqu'il n'avait rien à faire il voyait le visage de la jeune femme, s'imaginait avec elle dans ses bras comme avant. C'est pour cela qu'il s'est mit à boire, pour oublier, pour ne plus voir le visage de la belle brune à chaque instant. Et plus il pensait à elle plus il vidait la bouteille de whisky. Si bien qu'à la fin il n'avait même plus besoin de penser pour boire sa bouteille quotidienne. En pleine dépression à retardement, quand le prénom de Dylan ne raisonnait pas dans ses oreilles, c'est celui d'Alex qui s’immisçait dans ses pensées. Une nouvelle raison de boire, comme une excuse à ses gestes et au fait qu'il ne donne aucune nouvelle à ses anciens amis. Mais maintenant qu'il est sorti de cette phase difficile, Wren est bien décidé à tout reconstruire, à repartir de zéro ou presque. Dans ce qu'il imagine être sa future vie, il se voit vivre à Charleston dans son propre logement avec un travail fixe et qui rapporte et pourquoi ne pas être son propre patron ? Contrairement aux apparences et à son nouveau look, le jeune homme est loin d'être un rebelle et il aspire comme toute personne de 27 ans à une vie de famille calme et posée. Il ne veut absolument pas que ses enfants vivent la même chose que lui et sa sœur. Mais pour que cette vie de rêve se réalise, il doit déjà commencer par le commencement. Le travail pour le moment est trouvé, le logement avance bien, il ne manque plus que la femme qui partagera avec lui tout cela.

Mais pour le moment revenons à la vraie vie, celle qui pour le moment fait atrocement souffrir le jeune homme. Car mis à part son histoire tumultueuse avec la jeune femme, Wren doit refaire face à ses souvenirs d'antan. Les souvenirs de sa vie passée, celle où il habitait encore avec ses meilleurs amis. Des meilleurs amis qui ne le sont plus à présent et tout cela à cause de lui. en repassant dans certaines rues, Wren retrouve des lieux reconstruits à l'identique, des bancs où il s'asseyait avec Alex où des lieux où ils sortaient tous ensembles. Cela le troublait mais paradoxalement le rassurait aussi. Il avait l'impression de reconnaître certains lieux comme si rien ne s'était passé. Il n'oublie pas, mais il apprécie les moments où ses souvenirs le laissent tranquille pour quelques instants. C'est pour cela qu'il a décidé de se rendre dans un café qu'il appréciait beaucoup à l'époque. c'était sans compter sur la surprise qui l'y attendait, Dylan. Le beau blond avait longuement hésité à aller la voir, de peur de sa réaction et de celle de la jeune femme. Il ne s'était pas préparé à la revoir dans ces circonstances, il était loin d'être prêt à l'aborder de la sorte. Mais il ne pouvait pas laisser passer une occasion aussi grande de renouer le contact avec elle. Rassemblant tout son courage, il s'était lancé en lui déposant sur sa table une part de son gâteau au chocolat préféré. La réaction fut immédiate et le jeune homme reçu en guise de salutation une énorme gifle à laquelle il s'était préparé. Par contre il ne s'était pas imaginé à quelle point cela pourrait faire mal, physiquement comme psychologiquement. En l'espace d'une fraction de seconde il avait eu le temps de penser à la signification de ce geste. Si elle s'était donné la peine de réagir c'est qu'elle n'était pas insensible à son retour, que ce soit positivement ou négativement. Si elle se moquait totalement de lui, elle l'aurait simplement ignoré ou se serait levée pour changer de table. Mais là non, elle l'avait giflé devant tout le monde, traduisant en même temps toute la souffrance qu'elle a dût accumuler en six ans. Wren savait qu'il méritait cette gifle et il s'y attendait mais il ne pensait pas que cela lui ferait ouvrir les yeux aussi rapidement. La jeune femme ajouta une petite phrase avant de se rassoir  « Tu ne devrais pas être là … ». Elle semblait perturbée, aussi bien par son geste que par le retour inattendu du jeune homme et lui n'en était pas plus fier. Lorsqu'il reprit ses esprits, il regarda autour de lui et remarqua que la jeune femme se cachait le visage, laissant couler ainsi quelques larmes que Wren ne saurait identifier. Il la laissa se reprendre et pendant ce temps il tenta de détendre l'atmosphère pour que les autres clients cessent de les observer comme des bêtes de foire.  « Ce n'est rien messieurs, dames, je l'avais mérité celle-là » dit-il en se passant une main dans les cheveux. Un client lui répondit amusé  « Fallait pas vous tromper de gâteau en même temps ! »  Wren lui adressa un sourire avant de s'assoir en face de la jeune femme. Il posa sa tasse de café devant lui et attendit que Dylan enlève ses mains de son visage pour la regarder d'un peu plus près. Il se sentait mal à l'aise, pas à cause de la gifle mais à cause de l'état dans lequel se trouvait la jeune femme. Son cœur se serrait dans sa poitrine et c'est avec le souffle court qu'il essaya une nouvelle approche.  « Dylan je suis désolé, je ne voulais pas te mettre dans cet état ... » Il avait une voix calme mais il était simple d'entendre sa détresse à travers elle.  Les yeux baissés, il fixa ses mains quelques secondes dans l'attente d'une réponse qui semblait ne pas venir. Les regards autour d'eux étaient furtifs mais bien présents et Wren le sentait. Il savait, il savait que la jeune femme n'aimait pas se donner en spectacle et que si elle l'avait fait c'était de sa faute. Elle semblait si rayonnante avant qu'il n'arrive et là elle semble si abattue et fragile. Il hésitait, devait-il la laisser tranquille et disparaître ou rester là avec elle ? Il avait déjà assez fuit comme ça, il ne se voyait pas partir une fois de plus en la laissant dans cet état.

Il lui laissa encore quelques minutes pour qu'elle se calme, elle semblait si fragile mais en même temps si énervée que Wren ne savait plus vraiment quoi penser. La dernière fois qu'il l'avait vu dans cet état c'était il y a six ans presque jour pour jour à l'enterrement d'Alex. Le jeune homme se rappellera toujours de cette journée funeste et de l'état dans lequel Dylan s'était trouvé. c'était la même chose aujourd'hui et cette fois c'était à cause de Wren. Celui qui avait toujours tout fait pour la protéger jusqu'à son départ venait de la faire souffrir une nouvelle fois. Perplexe et il faut bien l'avoué complètement perdu, Wren se dit qu'il ferait mieux de laisser la jeune femme seule. Mais il ne voulait pas partir comme un voleur, comme il l'avait fait la dernière fois.  « Ecoutes Dyl' ... Je ne sais pas ce qui m'a pris j'aurais pas dû venir te voir, il suffit que tu dises un mot pour que je parte alors à toi de jouer. Tu dois juste savoir que j'habite de nouveau à Charleston donc ... on risque de se revoir ». Sa voix restait posée mais il n'arrivait plus à la regarder dans les yeux. Il s'en voulait tellement de la faire souffrir ... Certain de la réaction de la jolie brune, il avala d'une traite son café et commença à se lever de son siège, prêt à quitter le café.

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MessageSujet: Re: Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. EmptyMer 26 Juin - 2:52



Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qqv77p

« Love is not a simple feeling, it hurts like an accident and leave you a scar forever. »
Wren Hawkins



Quelque soit leurs appréhensions, la réalité était cent fois plus complexe. Dylan avait espéré revoir Wren pendant les premiers mois, elle avait essayé d’interpréter son départ soudain comme le besoin de faire son deuil, elle le savait plus introverti et secret alors elle s’était dit qu’une fois cette phase passée, il aurait besoin de leur soutient et de leur présence. Elle vérifiait ses emails toutes les heures, se précipitait sur le facteur tout les jours l’interrogeant à plusieurs reprises pour savoir s’il n’aurait pas égaré une lettre « juste par hasard ». Elle avait aussi épuisée Matt le coulant sous un million de questions dont il n’avait évidemment pas les réponses. Avec le temps elle avait fini par accepter son absence, il lui arrivait parfois de se retourner quand un visage ou une carrure lui donnait l’impression qu’il était là mais ça n’était que des fantasmes et elle avait apprit à vivre avec la réalité : il l’avait quitté. Même si ça faisait un mal de chien Dylan n’était pas du genre à se laisser abattre et elle devait à Matt le pouvoir de tenir aujourd’hui sur ses deux jambes et d’être fière d’un parcours honorable. Elle avait quitté l’attitude supra-optimiste qui la caractérisait tant à l’époque et se trouvait être plus terre à terre. Elle avait aussi choisi de couper ses cheveux peu de temps après leur arrivé à Miami et ses habitudes comme la cigarette et les soirées canapés, avaient changé. Bref Dylan comme tous les autres était marquée par ce départ forcé et ce, profondément. Sa vie était un mensonge à temps plein, elle était consumée par ses doutes et tout ça s’était tout simplement décuplé quand elle était revenue à Charleston. Si Matt et Aliz semblaient ravis d’avoir ré-emménagé dans leur ancien appartement, Dylan était un peu plus distante, la présence d’Alex était encore très forte, trop forte et l’absence de Wren pesait sur l’ambiance générale. Enfin pour ne rien arranger, la belle s’éloignait du petit nid qu’elle avait construit avec Matt parce que ces souvenirs qui les envahissaient soudainement leur rappelait qu’ils n’auraient sans doute jamais fini ensemble si ça ne s’était pas mal déroulé.

L’apparition imprévue de Wren n’était donc pas forcément la bienvenue. Même si le savoir en vie et en bonne santé lui réchauffait le cœur, ce n’était rien comparé à la peine et à la colère qu’elle ressentait en cet instant. Partagée entre l’envie qu’il la serre dans ses bras, qu’elle réalise qu’il était bien là, et le besoin de le gifler pour qu’il comprenne pour une infime seconde ce qu’elle avait ressenti quand il avait quitté cette voiture sans même se retourner. C’est surprise par tant de sentiments à la fois qu’elle se résout à réaliser la seconde option. Elle regretta son geste la seconde qui suivie. S’il elle estimait qu’il n’avait pas à s’imposer à lui de la sorte, elle aurait du prendre en compte qu’ils n’étaient pas en toute intimité et que d’une certaine façon il y avait peut être prescription. Combien d’années avait-elle le droit de le haïr ? Six ans plus tard avait-elle vraiment le droit d’être submergée de cette façon ? Tout ça se passait à une vitesse folle, elle avait à peine réalisé qu’il était là, qu’elle ne rêvait pas et c’était sans doute trop pour son petit cœur blessé. Son corps tremblait de toute part, elle ne pouvait plus le regarder, le temps s’était figé et plus rien n’avait d’importance. Elle n’avait même pas fait attention à la réaction des gens autour d’elle mais inconsciemment le fait d’être le centre d’attention l’avait paralysé. S'ajoutait à ça la réaction de son corps qui tremblait de toute part provoquant chez elle une panique non controler. Elle plaqua ses mains sur son visage pour puiser un reste d'énergie et de courage qu'elle ne réussit pas à retrouver. C'est finalement un stress qui se transforma en quelques larmes qu'elle évacua le plus rapidement possible et essuya en retirant finalement les mains de son visage. Même si durant ses répétitions secrètes elle s'était jurée de ne pas pleurer ou craquer devant lui, elle réalisait à présent que ce n'était pas possible. Elle l'aimait profondément et n'aurait pour rien au monde pu anticiper une telle réaction. Son retour était à l'époque un fantasme voilà pourquoi elle arrivait à se contrôler dans ses rêves mais quand ça devenait réel c'était bien plus violent. Elle baissa les yeux un instant reprenant ses esprits comme elle le pouvait et lorsqu'elle s'en senti enfin capable -si l'on puit dire- leva les yeux vers lui. Il avait changé, son barbe était plus condensé, ses cheveux un peu plus court, sur son visage se lisait une vie peu tranquille et dans ses yeux elle vit la peine qu'il partageait. Mais ça elle n'en voulait pas. Dylan je suis désolé, je ne voulais pas te mettre dans cet état ... Il était donc désolé, c'est bien ce qu'elle avait cru comprendre mais selon elle il aurait du y penser avant. Cinq ans auparavant elle lui aurait pardonné son départ, elle aurait certainement soulagée de le voir ici mais pas aujourd'hui, pas après tout ce temps. C'est trop tard ... ses mains posées sur la table tremblaient encore, son coeur ne la laissait pas tranquille et elle était submergée de souvenirs qu'elle aurait voulu mort à jamais. Sa culpabilité la touchait mais elle s'y refusait, il était -à cet instant- inimaginable qu'il reprenne une quelconque place dans sa vie. Il lui accorda le temps dont elle avait besoin, se faisant presque à nouveau transparant et Dylan pu constater les chuchotements de la table juste à sa droite où une femme et son mari les scrutaient du coin de l'oeil à peine gêné par une telle impudence. Elle se sentie encore plus mal, elle avait l'impression qu'ils se donnaient en spectacle et détestait ce sentiment. Il semblait que le départ de Wren et son retour lui faisaient le même effet : nefaste. Ecoutes Dyl' ... Je ne sais pas ce qui m'a pris j'aurais pas dû venir te voir, il suffit que tu dises un mot pour que je parte alors à toi de jouer. Tu dois juste savoir que j'habite de nouveau à Charleston donc ... on risque de se revoir. Ces quelques mots la mettaient devant le fait accompli. Désormais il serait là sous son nez quoi qu'il advienne, elle ne pourrait plus le ranger dans un tiroir et faire comme s'il n'avait jamais existé. Cela impliquait aussi qu'Aliz et Matt le découvre, comment allaient-ils réagir ? Et si pour eux ce retour sonnait juste ? Wren allait-il vraiment faire parti de sa vie, qu'elle le veuille ou non ? Soudain sa colère lui donna la force dont elle avait besoin pour lui répondre, ses yeux ne quittaient plus les siens et elle espérait arriver à être aussi dure qu'elle le pouvait. Alors aujourd'hui j'ai le choix ? Je n'ai rien à te dire Wren … ça fait six ans que tu as disparu. Ca fait six ans que sur un coup de tête tu as quitté cette voiture sans même me jeter un regard. Six ans ! J'ai attendu, j'ai espéré, je t'ai même pardonné alors que tu étais encore absent. Et finalement j'ai fini par accepté le fait que tu étais un salaud doublé d'un égoïste. Alors très bien, tu t'es installé ici, je ne sais pas même pas pourquoi étant donné que tu as fuis tout ce qui te rattaché à ce quartier. Mais pour moi tu fais parti des fantômes de cette ville, tu comprends ? Pour moi, tu es aussi mort qu'Alex, si ce n'est plus encore. Elle était sans doute allée trop loin mais ce n'était qu'une petite part de sa peine. Elle se leva à nouveau, tira de sa poche un billet qu'elle jeta sur la table, c'était bien plus qu'elle ne leur devait mais elle ne voulait plus attendre. Elle passa son sac sur son épaule et avant de quitter la terasse elle glissa ses derniers mots à Wren. Je ne suis plus la Dylan que tu as connu … elle aussi est morte ce jour là. Dylan quitta alors le restaurant complétement chamboulée. Ce qu'elle lui avait dit n'avait jamais quitté son esprit et de l'avoir formulé de la sorte lui faisait encore plus de mal mais elle avait dans l'idée de la blesser de la même manière qu'elle l'avait fait. Peut être qu'il avait trop brusque pour qu'elle est envie d'écouter quoi que ce soit.

Déboussolée elle tenta de traverser la rue mais elle n'avait pas regardé, en faite il n'y avait toujours rien autour d'elle. Elle revint sur elle quand une voiture s'arrêta brutalement à quelques centimètres de ses pieds et klaxona. Perturbée Dylan s'excusa et finalement arrivée de l'autre côté, elle s'assit sur le rebord d'un parking et se laissa aller peut importe qui la voyait à présent, elle avait un peu touché le fond à nouveau.

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Wren A. Hawkins
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☇ COPYRIGHT : wakinguptheneighbours
☇ MY FIRST DAY : 04/06/2013
☇ YOUR PARTNER IN CRIME : Personne pour le moment
☇ HOW OLD ARE YOU ? : 32
☇ MANY LIARS ? : un seul pour le moment
☇ OPEN/BUSY ? : Dispo pour un sujet
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Wren A. Hawkins
MessageSujet: Re: Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles. EmptyMer 26 Juin - 23:40




« Baby, you're the only thing that's been on my mind. »
S. Dylan-Apple Knox


Revenir à Charleston a été un choix difficile pour Wren qui a longtemps hésité à reprendre sa vie là où il l’avait laissé. Il aimait cette ville et ses habitants, il avait grandit ici et avant l’Ouragan il s’était toujours imaginé voir sa famille grandir ici aussi. Il voulait partager avec ses enfants les bons souvenirs qu’il avait vécu dans cette ville, leur faire découvrir les lieux les plus atypiques du coin et les endroits où il se réfugiait étant plus jeune. Malheureusement pour lui, l’ouragan a vite changé ses plans et il a rapidement décidé de ne plus remettre les pieds dans une ville où seuls les souvenirs sont encore présents. Mais cela s’était avant que Devonne, sa petite sœur adorée, ne lui mette un coup de pied aux fesses dans le but de le faire avancer dans la bonne direction, chose qu’il n’avait pas fait depuis six longues années. Wren se souvenait encore des conseils de sa sœur, des paroles qu’il avait écoutées sans vraiment entendre. Leur seule vraie discussion en six ans avait pourtant fait comme un électrochoc au jeune homme. Car malgré ce qu’il peut dire de sa sœur et de sa naïveté, la jeune femme a toujours été de bons conseils, elle a toujours trouvé les mots pour le rebooster quand il en avait besoin. « Wren tu n’es qu’un pauvre con j’espère au moins que tu le sais ! Je ne comprends pas comment on peut avoir une mentalité pareille ! Je serai maman il y a longtemps que je t’aurai mis une bonne claque pour te faire passer les idées stupides que tu as en tête ! » « Ouai mais tu n’es pas ma mère à ce que je sache, alors tes remarques tu te les gardes pour toi ok ? J’ai assez de problèmes à gérer j’ai pas besoin que ma sœur vienne me prêcher la bonne parole t’as compris ?! » Il été énervé et Devonne le savait mais elle n’est pas du genre à lâcher le morceau et comme annoncé elle lui décolla une gifle monumentale dont Wren mis un certain temps à se remettre. « Celle-là tu l’as bien cherché ! Maintenant tu vas m’écouter, j’en ai assez de te voir gâcher ta vie comme un pauvre con d’adolescent pourri gâté ! Tu as 27 ans il serait peut-être temps que tu te reprennes maintenant, je vais pas continuer de t’aider indéfiniment. Alors tu prends ton courage à deux mains, tu fais tes valises et tu retournes à Charleston ! » « Ah ouai et je fais quoi une fois là-bas ? Je retourne vivre dans mon ancien appartement et je fais comme s’il ne s’était rien passé ? Je ne peux pas tu le sais bien Devonne ! » « Et c’est à cause de qui tout ça hein ? Qui s’est qui s’est barré comme un voleur en laissant sa copine dans les bras d’un autre mec ? Tu as merdé Wren alors maintenant tu assumes, tu peux t’en vouloir qu’à toi si ta vie part en miette. T’es un homme oui ou merde ?! Alors fonces et arrêtes de te morfondre comme un gamin capricieux ! » Elle avait vu juste et après quelques minutes à se trouver des excuses Wren a fini par s’avouer vaincu. Il avait ensuite fait ses valises et avait pris le premier avion pour Charleston. C’était il y a un mois jour pour jour.

Depuis le jeune homme a commencé à reconstruire sa vie, il dort à l’hôtel et s’est trouvé un nouveau travail. Mais il est vrai que Wren a bien changé, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Physiquement il n’y a pas besoin de détailler mais psychologiquement c’est une autre histoire. Lui qui a toujours été posé, un peu solitaire est maintenant un homme totalement différent. Il n’aime toujours pas se mettre en avant ni attirer l’attention mais il n’a plus aucune hésitation quand il s’agit de remettre les gens à leur place. Depuis la tragédie, Wren a tendance à être un peu à fleur de peau, il devient de plus en plus colérique et lunatique. Il met moins de temps à s’énerver et il peut être un peu plus direct, voire un peu trop brusque. C’est cette nouvelle facette de sa personnalité qui l’a poussé à aller vers Dylan de façon peut-être un peu trop cache. Malheureusement pour lui, les dégâts qu’il avait causés étaient déjà bien trop importants pour que la jeune femme lui pardonne aussi facilement. Il s’y attendait mais il était loin d’imaginer la réaction extrême dont pouvait être victime la jolie jeune femme. Elle aussi avait changé, elle s’était coupé les cheveux mais elle restait toujours aussi belle aux yeux de Wren. Elle est et restera son premier vrai amour et ça il ne peut pas l’oublier. Les sentiments sont toujours là, légèrement différents à cause des années mais ils restent toujours aussi forts. Près s’être finalement excusé pour ce qu’il venait de faire et après s’être fait rembarré par la jeune femme, il lui proposa de la laisser tranquille à condition qu’elle le lui demande. Il s’attendait simplement à ce qu’elle lui dise de partir loin d’ici, voire de quitter la ville, mais il était loin de la réalité. La jeune femme ne tarda pas à lui répondre et il pouvait sentir dans chacun de ses mots la colère qu’il avait provoqué en elle. « Alors aujourd'hui j'ai le choix ? Je n'ai rien à te dire Wren … ça fait six ans que tu as disparu. Ca fait six ans que sur un coup de tête tu as quitté cette voiture sans même me jeter un regard. Six ans ! J'ai attendu, j'ai espéré, je t'ai même pardonné alors que tu étais encore absent. Et finalement j'ai fini par accepter le fait que tu étais un salaud doublé d'un égoïste. Alors très bien, tu t'es installé ici, je ne sais pas même pas pourquoi étant donné que tu as fuis tout ce qui te rattaché à ce quartier. Mais pour moi tu fais parti des fantômes de cette ville, tu comprends ? Pour moi, tu es aussi mort qu'Alex, si ce n'est plus encore. » Le jeune homme resta bouche bé, encoure sous le choc des mots qu’il venait d’entendre. Ce n’était pas le fait d’être traité de salaud qui le gênait car il s’était déjà traité lui-même de choses bien pire mais c’était surtout le fait que Dylan mentionne le prénom d’Alex. Ces paroles le touchèrent en plein cœur, il ne supportait pas que l’on mentionne ce nom, surtout dans de telles circonstances. Il eut alors l’impression d’être poignardé, son souffle s’était coupé et même s’il ne laissait rien paraître, il se sentait au plus bas. Avant de partir, elle lui asséna le coup de grâce « Je ne suis plus la Dylan que tu as connu … elle aussi est morte ce jour là. » C’est vrai elle avait changé et Wren y été pour beaucoup. Il n’avait pas besoin de l’avoir vu très longtemps pour comprendre que toute cette tristesse et cette rage accumulée lui était destinée. Il avait provoqué tout cela et il méritait de se prendre cette gifle. Pourtant il n’acceptait pas les derniers mots de Dylan, il n’acceptait pas de l’entendre parler d’Alex comme cela. Mais alors qu’il s’apprêtait à la rattraper pour continuer la conversation, il fut arrêté brusquement par un sentiment d’impuissance et de culpabilité. Devait-il vraiment insister ou simplement la laisser partir ? Son hésitation dura un moment, mais en voyant la jeune femme traverser la rue il eut comme un mauvais pressentiment. Et son instinct ne s’était pas trompé. Voyant une voiture foncer droit sur elle, il se précipita vers la route pour lui venir en aide mais la voiture se stoppa avant qu’il ne percute la jolie brune. Wren poussa un soupir de soulagement puis s’excusa également du geste de la jeune femme. L’automobiliste semblait énervé, visiblement Wren et Dylan ne sont pas les seuls à passer une mauvaise journée. Le jeune homme porta ensuite son regard sur la rue d’en face et tomba sur Dylan, effondrée, assise sur le rebord d’un parking. Le cœur de Wren se serra une nouvelle fois et il se dit qu’il ne pouvait pas la laisser comme cela, elle était bien trop vulnérable et il avait peur que quelqu’un n’abuse de la situation pour lui faire du mal. Il attrapa donc la part de gâteau qu’il avait pris pour elle, récupéra le billet qu’elle avait laissé sur la table pour payer exactement le pris nécessaire puis il alla la rejoindre sur le parking. Il s’approcha d’elle en faisant le moins de bruit possible et il prit place à côté d’elle. Il posa l’assiette de la part de gâteau un peu plus loin et regarda la jeune femme qui semblait vraiment chamboulée.

Wren se sentait coupable et il se laissa aller à penser au passé. Il avait envie de la serrer dans ses bras pour la calmer, c’est ce qui marchait le mieux à l’époque. Mais elle avait changé et il ne savait pas si ce geste la calmé encore. Mais après tout qu’avait-il à perdre réellement ? Dans le pire des cas il serait repoussé, il se prendrait une gifle ou serait de nouveau insulté, rien qu’il n’ait déjà subit aujourd’hui. Il essaya d’abord de lui parler, encore énervé par son attitude. « Tu devrais être plus prudente Dylan, t’as faillit te faire renverser quand même ! Tu m’as vraiment fait peur sur ce coup là ! » Il ne voulait pas plaisanter ni la détendre, il voulait seulement lui faire comprendre que malgré tout ce qui se passait depuis quelques minutes, elle ne devait pas mettre sa vie en danger de cette façon. Il hésita encore un instant et voyant que la jeune femme semblait ne pas changer de position, il passa son bras sur les épaules de la jeune femme avant de l’attirer contre elle et de la maintenir fermement. Il ne voulait pas lui faire mal, seulement essayer de la calmer un peu car elle était dans un état plus que lamentable. « Calmes-toi Dyl’, ça sert à rien de te mettre dans des états pareils … » dit-il sur un ton calme et protecteur. Il ne savait plus quoi faire mais il insista quand même, s’était peut-être la seule fois où il pourrait vraiment lui parler. « Je suis pas partit par plaisir il y a six ans, j’en avais besoin, un peu comme Aliz quand elle est rentrée chez elle. J’ai agis comme un connard c’est vrai et je comprends que tu m’en veuille à ce point mais … Laisse-moi seulement t’expliquer mes raisons, je te demande pas de me pardonner ou autre chose, je veux seulement que tu comprennes pourquoi je suis partis … » Il lui laissa quelques secondes de répit le temps qu’elle assimile bien ses paroles puis il reprit. « Je ne suis pas revenu pour te gâcher la vie, je ne veux pas te faire souffrir plus que je l’ai déjà fait mais je ne peux pas rester comme ça sans t’expliquer … Et je ne te laisserai pas non plus seule aujourd’hui tant que tu ne te seras pas calmée tu m’entends ? » Voilà, il avait vidé son sac, il lui avait dit la raison de sa venue. Reste maintenant à voir comment la jeune femme va réagir.


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Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand-chose de ses retrouvailles.

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