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« time we have not yet broken». ♦ Callie ♦

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Matthew W. Reeves
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Matthew W. Reeves
MessageSujet: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptySam 30 Mar - 12:31


curieuse retrouvailles
matthewfeat callie.




La fin de journée profilait déjà de part l’allure du soleil, qui descendait avec un peu trop de fougue vers la nuit. Matthew n’était pas un grand fan de ces moments là de la journée, parce qu’il savait qu’inévitablement, cela le mènerait à la nuit, donc au moment ou il n’arriverait pas à dormir, ou il penserait, encore, et toujours, ou il perdrait presque la tête. Ces derniers temps, c’était même pire que d’habitude, principalement parce qu’il se souciait d’avantage de ces problèmes. Il avait toujours vécut au travers d’un grand-père bien vaillant, et d’une mère attentionnée, les choses avaient évolué, pas forcement dans le sens d’où Matthew l’avait présageait, voir voulut. Son aïeul était décédé depuis plus d’un an, et sa mère avait refait sa vie, soulagé de voir son fils bien portant. Matthew était riche à souhait, il avait fait une rencontre en Europe, alors que Charleston était en train de renaitre de ces cendres. Les affaires se portaient bien, au même titre que son retour en ville. Tout ceux-ci n’était qu’illusion finalement, et il le réalisait chaque nuit, après chaque couché de soleil. Alors oui, il redoutait ces moments là de la journée. Il essayait tant bien que mal de les obstruer en se dopant à la caféine, comme si cela allait le sauver. C’était d’ailleurs précisément là qu’il se rendait, les mains dans les poches, dans un état de nervosité inhabituel. Il n’avait pas prit la peine de retirer son costume, se contentant de dénouer sa cravate. Matthew n’était pas parvenu à se rendre dépendant de la caféine, c’était pourtant ce qu’il tentait de faire depuis des semaines. Le café n’était plus qu’à 5 minutes de marches, laissant les habitants, revenus, ou nouveau, se déjouer des heures de pointes. Les rues se vidaient, bien qu’encore saisie par la vigueur des sorties de boulots tardives, et l’effervescence des heures de dîners. Matt n’avait pas faim, enfin surtout, il prévoyait de manger tard, afin de ne pas avoir à se coucher aussitôt. C’est lorsqu’il leva la tête pour essayé de distinguer la hauteur, plutôt très basse, du soleil, qu’il heurta une personne. Il n’avait pas eu besoin de regarder de qui il s’agissait, que déjà il avait deviné que la personne était une femme, de par la torpeur du choc venant de lui sans doute ? Matt réalisa qu’il avait fait quelques dégâts en plus, puisqu’un sac était renversé sur le sol. « Oh excusez-moi ! ». Il restait quelque peu distrait, n’ayant pas réalisé immédiatement de qui il s’agissait. C’est lorsqu’il s’agenouilla pour y ramasser son contenu, qu’il distingua enfin le visage de son interlocuteur : Callie. Il planta, littéralement, stoppant toute action, les yeux figés sur ce visage si familier. Et comment ! Callie était une précieuse amie d’enfance, disons que les derniers évènements n’avaient pas été en leurs faveurs. Depuis combien de temps ils ne c’étaient pas vu ? Avant la fin de Charleston 1, n’est-ce pas ? « Callie ! ». Fit-il enfin en continuant de la fixer d’un air avide. « C’est ce qu’on peut appeler de fortes retrouvailles ! ». Il reprit enfin le rangement du sac, lui rendant chaque objet avec soin. Lorsqu’ils se relevèrent, ce fut pour rester en face de l’autre. « Je ne t’ai pas fais mal au moins ? ». S’excusait-il de nouveau en l’analysant du regard. Elle restait la même, mais avec quelques changements. Malheureusement pour Matthew, Callie restait cette éternelle et insaisissable beauté, ingérable. Comme elle l’avait toujours été pour lui. « Moi qui comptait m’excusez et prendre la fuite, c’est raté, je suis obligé de t’offrir un café ! ». Il resta sérieux un court moment, l’air sévère, avant d’afficher son si blanc sourire, affuté de deux canines à vampire. « Je plaisante… ». Sa blague était quelque peu sordide, cependant c’était tout lui. Il réalisa alors que sa proposition n’était plus valable, principalement parce qu’il était plutôt l’heure de dîner. « Aussi pour le café je suppose, puisque je dois être le seul au monde à boire un café à l’heure du dîné.. ». Il haussa les épaules. « Je trouverais bien un compromis… ». Oui il lui proposait de rester, bien que tout était soigneusement dissimulé et sous-entendu.
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Callie N. Miller
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Callie N. Miller
MessageSujet: Re: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptyLun 1 Avr - 21:25



Callie & Matthew





I miss when finding love and best friends were the easiest things in the world▬ Callie commençait tout juste à s’acclimater à sa nouvelle vie à Charleston. Le terme exact était d’ailleurs plutôt un retour aux sources. Tant de choses avaient changé depuis qu’elle avait quitté la Caroline du Sud pour New York. C’est à Manhattan qu’elle avait fait les premiers pas de sa vie d’adulte, là-bas qu’elle avait vécu des joies comme des peines. Cela dit, elle était revenue dans la ville de son enfance avec une vie pleinement stable et des projets d’avenir. Tout d’abord, professionnellement, l’université de Charleston lui avait proposé de terminer sa thèse là-bas avec une promesse de poste par la suite. En attendant, elle s’occupait de quelques TD de littérature russe pour les étudiants de première année, ce qui lui laissait le temps de se consacrer à l’écriture de sa thèse. Personnellement, elle avait vécu un gros changement également ces derniers mois, puisque Neal l’avait demandé un mariage. Elle avait accepté bien sûr. Elle aurait été folle de ne pas le faire. Ils étaient ensemble depuis trois ans et demi à présent, elle était amoureuse et il était adorable ! Après une relation conflictuelle avec Scott, Neal était une véritable bouffée d’oxygène de chaque instant ! Ils avaient décidé de quitter New York pour construire une famille, l’opportunité professionnelle de Callie avait été l’occasion de le faire.

La jeune femme n’avait pas paressé au lit ce matin, mais si elle pouvait, puisqu’elle n’avait aucun cours de prévu dans la matinée. Mais sa thèse n’allait pas s’écrire dans sa couette ! Comme chaque jour, elle se rendit à la bibliothèque où elle se retrouva en tête à tête avec ses livres et son ordinateur portable. Si elle manquait parfois de concentration, aujourd’hui, elle se trouvait assez productive. A midi, elle s’accorda une pause bien méritée en compagnie de Neal, qui donnait des cours de droit. Tout comme à New York, les jeunes étudiantes ne manquaient pas de tomber sous le charme de ce professeur aux yeux couleur océan. Elle ne pouvait pas les en blâmer, après tout, elle aussi était tombée sous son charme. Cela dit, elle ne pouvait pas s’empêcher de les regarder avec une certaine méfiance. Non pas qu’elle ne faisait pas confiance à son fiancé, mais les étudiantes prêtes à tout n’étaient pas une espèce rare ! Avant de retourner à la bibliothèque, elle le prévint qu’elle y resterait sans doute assez tard. De son côté, il allait entraîner un groupe de jeunes au basket. Il faisait ça auprès d’une association lorsqu’ils étaient à New York, et avait eu à cœur de continuer à Charleston.

Comme prévu, Callie sortie de la bibliothèque assez tard, lorsque le soleil commençait à se coucher. Elle déposa son ordinateur portable dans le minuscule bureau poussiéreux qu’on lui avait assigné, avant de quitter l’université. Il ne faisait pas trop froid et elle n’avait pas à cœur de prendre les transports en commun. C’est ainsi qu’elle se retrouva à arpenter Ocean Boulevard, perdue dans ses pensées comme souvent ! Elle ne le vit pas arriver et n’eût pas le temps de réagir lorsqu’un homme la percuta de plein fouet, laissant le contenu de son sac à main s’éparpiller sur le sol. « Oh excusez-moi ! » Elle commençait à se baisser pour ramasser ses affaires. « Ce n’est… » Rien. Elle ne termina pas sa phrase, trop surprise par la personne qui se trouvait devant elle. « Callie ! » Matthew. Elle n’en croyait pas ses yeux. Il avait quelques années de plus bien sûr, mais toujours la même expression douce dans le regard. « C’est ce qu’on peut appeler de fortes retrouvailles ! » Elle rit à sa remarque qui définissait parfaitement le moment ! « Pourquoi faire les choses à moitié ?! » répondit-elle avec amusement. Elle rangea les dernières affaires qu’il lui tendait, dans son sac. « Je ne t’ai pas fais mal au moins ? » Elle secoua négativement la tête. « Non, ne t’inquiète pas ! » Elle réalisa que son cœur réagissait toujours de la même manière face à lui, que lorsqu’ils étaient au lycée. Il battait à cent à l’heure. « Moi qui comptait m’excusez et prendre la fuite, c’est raté, je suis obligé de t’offrir un café ! » Elle écarquilla les yeux, avant d’esquisser une moue amusée en comprenant qu’il la taquinait. « Je plaisante… » Son humour noir n’avait pas changé non plus. « Laisse-moi cinq minutes pour me réhabituer à ton humour ! » répondit-elle en souriant. « Aussi pour le café je suppose, puisque je dois être le seul au monde à boire un café à l’heure du dîné.. » Certes, tout le monde n’avait pas cette habitude, mais elle faisait également partie de ces gens qui ingurgitaient une quantité astronomique de caféine ! « Ne me dis pas que tu es un adepte du vin au petit déjeuner ?! » le taquina-t-il gentiment. « Je trouverais bien un compromis… » Peu importe la boisson au final, elle avait surtout envie d’avoir de ses nouvelles, de savoir ce qu’il était devenu. « Il y a un café au coin de la rue », dit-elle en désignant l’enseigne à quelques mètres d’eux. « Et je crois que la caféine ne sera pas de trop pour rattraper… Six ans de nos vies ?! » fit-elle en riant. Ils ne s’étaient pas revus depuis le lycée, alors oui, il y avait des tas de choses qui avaient bien changé à l’époque. La preuve en était qu’à dix-huit ans, elle était très amoureuse de son petit-ami Scott, et que deux ans plus tard elle l’avait quitté avec soulagement. Elle savait qu’il était rentré à Charleston depuis et elle devait bien reconnaître qu’elle redoutait de le croiser. Elle chassa rapidement cette idée sombre, elle était là pour profiter de la compagnie de Matthew qui était mille fois plus agréable.






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Matthew W. Reeves
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Matthew W. Reeves
MessageSujet: Re: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptySam 6 Avr - 1:41


curieuse retrouvailles
matthewfeat callie.




C’était de délicatesse qu’avait manqué le jeune homme en percutant de plein fouet la première silhouette qui c’était retrouvée sur son chemin. Résultat ? Un sac renversé le long du trottoir. L’avantage certain de cette rencontre presque nocturne était précisément les retrouvailles d’un duo particulier. Callie et Matthew. Immédiatement quelques souvenirs revenaient à la surface, lui rappelant à quel point il tenait à elle autrefois. Six longues années les avaient séparés, grandit, vieillit, fait évoluer. Cela avait sans doute eu quelques répercutions sur leurs relations complexes. Néanmoins l’essentiel restait là, bien présent et révélateur. C’était cette chose là qui n’avait pas changé, et qui continuait de lui tambouriner la poitrine, de lui consumer la cage thoracique. Mais six ans… Ca fait long n’est-ce pas ? Il n’eut pas besoin de jouer de ces talents de négociateur ce soir pour découvrir que beaucoup de chose avait changé, et notamment son statut, révélé par l’anneau qui embellissait son doigt. Sans vraiment chercher à le géré, alors que le sac à main était de nouveau plein, et que ces genoux avaient quittés le sol, il réalisa… que cette nouvelle abstraite lui faisait de la peine. Etrange nan ? Comment pouvait-il ressentir cela après six années sans nouvelle ? Oui, plusieurs fois il avait pensée à elle, se demandant ce qu’elle faisait, si sa vie prenait du sens loin des frontières de Charleston. Oui plusieurs fois il c’était demandé s’il n’avait pas la possibilité de la retrouver, en se servant de ces contacts, juste pour savoir ou elle était… et ou elle allait surtout. Mais Callie était restait ce grand point d’interrogation, cette tâche dans ces poumons, à force de respirer le manque. Aujourd’hui elle était là, plus belle que jamais, reflétant à merveille le bonheur. En tout cas, c’est ainsi qu’il l’avait traduit. Elle paraissait aussi surprise que Matthew. En effet, qui aurait cru que la réouverture de Charleston allait entrainer quelques retours du genre ? Pas lui. Quoiqu’il en soit, Matthew restait droit, impénétrable, bien qu’agréablement serein. Juste parce qu’il reprenait espoir de la voir revenir dans sa vie, par n’importe quel lien et moyen. « C’est tout nous ça… ». Conclut-il après la remarque de son amie. Parce que oui, Matthew avait encore envie de la considérer comme t’elle. Il s’inquiéta cependant de cette altercation, principalement parce que le choc avait été brutal, suffisamment pour exposer le contenu du sac aux passants. Callie paraissait indemne, le confirmant avec cette nouvelle assurance. Elle était différente, mais quelque chose chez elle restait. L’humour noire et assez particulier de Matthew était à gérer. Par moment il faisait partie de son charme, parce qu’il en riait, mais il savait tout autant s’en servir d’attaque « gentille », lorsque quelque chose ne lui plaisait pas. Ce soir, il se sentit comme un étranger, principalement parce que Callie n’était plus habituée à ce genre d’échange. « 5 minutes ? ». Reprit-il en affichant un faux air éberlué. Il souria cependant, sachant qu’il ne se basait pas que la dessus. Il avait besoin d’en apprendre plus sur son retour en ville, sur cette vie qui les avaient éloignés l’un de l’autre. Le café était sa bouée de sauvetage, mais il était plutôt l’heure du dîné. Cela n’intrigua pas plus que ça Callie, qui parut aussi addict que lui de la caféine. Evidemment, ce fut à la fois son point d’attaque. Elle n’avait donc pas eu besoin de ces cinq minutes. 30 secondes avaient suffit. Matthew plissait les yeux. « Et le midi, et au couché… ». Ajoutait-il en lui exposant son nez de l’index, ceci étant généralement l’indice de fonction des habitués du vin, bon le sien était clean. « Non je préfère mon pancakes au myrtilles ! ». Il fallait bien qu’il se défende nan ? Callie avait déjà prit de l’avance, lui indiquant le petit café du coin. Evidemment que ce geste le soulagea, lui entravant quelques inquiétudes dû aux retrouvailles. Il fit la moue lorsqu’elle lui répéta que six années avaient passés. Tellement… « J’approuve, mais à mon avis, une nuit ne suffira pas ! ». Ils se dirigeaient déjà vers l’angle de la rue, allant jusqu’à entrer dans le petit café. Rapidement les deux amis avaient prit place autour d’une table, assez éloigné de toute civilisation. Bon bien sur, à cette heure-ci, le café manquait assurément de visite. « Tu as l’air… bien. ». Fit-il en la dévisageant distraitement. Il repensait à sa bague. « Tu es revenu depuis combien de temps ? Il en fallait pour nous ramener en même temps au même lieu. Je pensais pas… six ans… ». Il n’avait pas terminée sa phrase, contraint de constater que le serveur attendait leurs commandes. Gentleman de T à P, il l’avait évidemment laissé commander en première. Se contentait d’un café long fort. Avec Callie, il n’en fallait pas moins. « Tu as fini comme tu voulais être ? ». Cette question avait quelques sens cachés, particulièrement ambigu. Mais Matthew restait indéchiffrable, comme si c’était à elle d’en traduire la réelle perspective. En effet, elle pouvait aussi bien le comprendre sur sa carrière, sa vie sentimentale, ou d’éventuels regrets ? Parce que lui, ceux-là lui revenait agressif…


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Callie N. Miller
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Callie N. Miller
MessageSujet: Re: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptyMar 9 Avr - 21:19



Callie & Matthew





I miss when finding love and best friends were the easiest things in the world▬ Le moins que l’on puisse dire, c’est que Callie et Matthew ne se retrouvaient pas dans la douceur ! Les deux vieux amis venaient de se rentrer dedans sur Ocean Boulevard. En soit, ce n’était pas complètement surréaliste qu’ils se croisent, puisqu’ils avaient tous les deux grandi à Charleston. Ce qui l’était un peu plus, c’est qu’ils ne s’étaient pas croisés depuis des années ! Il avait changé et pas à la fois. Disons qu’il avait muri physiquement, mais il gardait les mêmes expressions que dans les souvenirs de la jeune femme. En tous cas, ils ne faisaient pas les choses à moitié question retrouvailles ! « C’est tout nous ça… » C’est vrai. Après tout, il était l’un de ses plus vieux amis, même s’ils s’étaient perdus de vue quelques temps. Elle avait eu l’occasion de faire les quatre-cents coups avec lui lorsqu’ils étaient petits ! Ce qui n’avait pas tellement changé non plus, c’était son humour. Callie n’allait pas s’en plaindre, elle l’avait toujours trouvé très drôle, avec ce mélange mi-sombre, mi-absurde. Cela dit, avec son faux air sérieux, elle mit quelques instants à comprendre et à se remettre dans le bain par la même occasion. Qu’il lui laisse cinq minutes et elle serait à nouveau complètement habituée ! « 5 minutes ? » Elle prit un air exagérément choqué à sa question. « C’est le minimum syndical ! » répondit-elle avec humour. C’était simple, n’est-ce pas ? Ils se retrouvaient par hasard, après des années, et c’était simple. Qui pouvait en dire autant ? Habituellement, il y avait ce sourire gêné, les questions bateaux et la crainte de ne plus rien avoir en commun avec l’autre. Mais Callie ressentait précisément l’inverse vis-à-vis de Matthew. Ces retrouvailles semblaient… Juste évidente. Mais elle aussi avait un certain sens de l’humour, pas très éloigné du sien d’ailleurs ! Ainsi s’il buvait du café à l’heure du dîner, était-il un amateur de vin au petit-déjeuner ?! « Et le midi, et au couché… » Elle rit à sa réponse. « Non je préfère mon pancakes au myrtilles ! » C’était un bon choix, elle le reconnaissait. « Ça manque d’aventure tout ça ! » le taquina-t-elle gentiment. Disons que les pancakes aux myrtilles étaient un choix plus classique que le Chardonnay ! Ce n’était rien de plus qu’une plaisanterie pour la jeune femme, qui pour rien au monde, n’aurait avalé un verre de vin au saut du lit !

Le mieux était tout de même d’aller discuter davantage dans un café, la rue n’étant pas l’idéale lorsqu’on a six ans à rattraper ! Finalement, la caféine le soir ne serait peut-être pas de trop pour venir à bout de tout ce temps ! « J’approuve, mais à mon avis, une nuit ne suffira pas ! » Il avait sans doute raison, mais puisqu’ils étaient tous les deux à Charleston, il aurait sans doute bien plus d’occasions pour rattraper le temps perdu. « On ira boire du café le soir autant de fois qu’il le faut ! » répondit-elle avec un sourire amusé. Ils s’installèrent tranquillement à une table, et commencèrent à discuter en attendant qu’un serveur vienne prendre leur commande. « Tu as l’air… bien. » Elle hocha la tête. Elle l’était, vraiment. « Toi aussi », répondit-elle en souriant. Il semblait… Epanouit ! « Tu es revenu depuis combien de temps ? Il en fallait pour nous ramener en même temps au même lieu. Je pensais pas… six ans… » Et oui… Six ans ! Ce n’était pas rien ! [olor=deeppink]« Je n’ai pas l’impression que ça fait si longtemps que je suis partie de Charleston »[/color] avoua-t-elle. Sans doute parce que ses années d’étudiante étaient passées à une vitesse folle ! « Je suis revenue il y a peu », dit-elle ensuite pour répondre à sa question. « L’université m’a proposé un poste que je ne pouvais pas refuser ! » expliqua-t-elle. Elle allait lui retourner la question lorsqu’elle constata que le serveur attendait pour prendre leurs commandes. Un café… Evidemment ! Ça aurait gâché tout la plaisanterie survenue un peu plus tôt de ne pas en prendre un. « Tu as fini comme tu voulais être ? » Elle haussa légèrement les épaules. Oui et non. « Professionnellement parlant… Pas vraiment ! » dit-elle en riant. Elle qui s’était toujours vu danseuse avait dû renoncer à ce rêve après l’ouragan. « J’étais venue à Charleston pour les vacances lorsque l’ouragan s’est produit… J’ai été blessée au genou et j’ai dû laisser tomber la danse » expliqua-t-elle. Elle n’aurait jamais pu devenir professionnelle, comme elle le souhaitait, après sa blessure. « Mais je suis assez contente que je fais aujourd’hui ! Je finis ma thèse en littérature russe et je donne quelques cours à l’université ! Et puis… Je me suis fiancée il y a quelques mois ! » ajouta-t-elle pour la touche personnelle, en montrant le diamant qui ornait son doigt. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, elle était toujours avec Scott, à l'époque où leur relation n'était pas encore devenue un véritable cauchemar. Le serveur interrompit à nouveau la conversation le temps de déposer les deux cafés sur la table. « Et toi alors ? Où est-ce que tu en est ? » demanda-t-elle, avec une certaine curiosité. Elle se demandait s’il avait réalisé les rêves de son enfance, s’il était avec quelqu’un aussi. Et d’une certaine façon, elle se demandait comment elle réagirait si c’était le cas. Elle n’avait jamais beaucoup apprécié les copines de Matthew lorsqu’ils étaient au lycée, éprouvant systématiquement une pointe de jalousie envers elles. C’était ridicule dans la mesure où ils n’avaient jamais été ensemble… Ca le serait encore davantage aujourd’hui d’ailleurs ! Mais allez savoir, il avait toujours eu ce goût d’inachevé pour elle, de curiosité afin de savoir s’ils auraient pu être davantage, ce qu’elle ne saurait sans doute jamais.







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MessageSujet: Re: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptyDim 21 Avr - 17:03


curieuse retrouvailles
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Les habitudes du jeune homme restaient assez abstraite comparé au train de vie qu’il avait depuis quelques temps déjà. Disons que… répété quotidiennement les mêmes choses n’étaient pas son style, sauf en matière culinaire. Monsieur ne prenait que très rarement des risques dans ce domaine là, jugeant qu’il en employait déjà suffisamment dans la vie de tous les jours. Sa vie avait prit un fâcheux tournant lors du décès de son grand-père, l’année précédente, principalement parce qu’il avait apprit à vivre avec quelques vérités. Enfin « apprit à vivre », est un bien grand mot, quand on voit comment il essai de gérer « ça ». Ces multiples disparitions en Europe avaient bien trop souvent incité ses amis à se poser des questions sur lui. L’avantage de travailler dans le domaine des affaires lui avait suggéré un budget pour ce genre de déplacement régulier. Il avait cependant la chance d’être dans un milieu aisé, financièrement. Alors oui, Matthew ne prenait aucun risque, se contentant de déguster ces fameux pancakes aux myrtilles. Un petit sourire sarcastique déformait ses lèvres lorsque Callie se permettait de le commenter. « J’ai besoin de me raccrocher à une habitude fixe… ». Avait-il répondu d’un air assez mystérieux, sans aller plus profondément dans sa réflexion. Les deux amis avaient rapidement prit place à une table dans le petit café qui bordait l’angle de la rue. Les lieux étaient paisible, principalement parce que les restaurants étaient en effervescence à cette heure-ci. Alors forcement, les cafés perdaient de leurs objectifs aussi tardivement. Sauf pour Matthew et Callie. D’ailleurs, le jeune homme fut agréablement surprit d’entendre son amie lui suggérer abstraitement une invitation à d’autres soirées du genre. « Autant de fois qu’il faut », c’était précisément ce qu’il avait besoin d’entendre. Un sourire plus blanc accentuait les traits de son visage à ces mots, le laissant aussi charmeur que d’ordinaire. « Méfie toi, je risque de devenir dépendant ! ». Plaisantait-il en réalisant que peut-être, ces propos seraient mal perçus. Il leva la paume de sa main, l’air confus. « Enfin je veux dire… ». Il se contenta finalement d’hausser les épaules, se disant que de toute façon, six ans les séparaient, alors sa n’allait pas être une réplique du genre qui risquait d’amoindrir la distance qui les éloignaient l’un de l’autre. Matthew était encore abasourdie par la précédente vision qu’il avait eu… la jeune femme exposait avec gratitude un anneau à son annulaire, symbolique sans doute, du nouveau statut qu’elle portait ? Le jeune homme n’aurait néanmoins pas envisagé que cela le perturbe à ce point, c’était comme si, les six ans n’avaient jamais existés, et qu’ils ne c’étaient jamais perdu de vu. Il se contenta de lui demander des nouvelles, quelque peu inquiet quand à tout ce qu’elle avait construit en son absence. Apparemment, elle était revenue à cause d’un job… quelque part, cela le rassura. Au moins, ce n’était pas un homme qui l’avait attiré là. Et puis d’abord, cela ne le regardait pas, n’est-ce pas ? Avait-il le droit de penser ainsi ? Non, sans doute pas, mais c’était plus fort que lui. Quelques habitudes fâcheuses ressurgissaient. Véritablement pour lui, rien n’avait changé vis-à-vis d’elle. Ou trop peu de chose. « Et sa te plait de travailler la bas ? ». Le serveur avait déjà disparu avec leurs commandes. Il eu finalement sa réponse après coup, puisque Callie ne paraissait pas épanouie professionnellement parlant. Il l’avait toujours connue passionnée, aujourd’hui tout ceux-ci semblait bien loin d’elle. « Tu as... laissé tomber ? ». Répétait-il un peu septique. Bon sang, ils ne c’étaient que trop brièvement donné des nouvelles lors de ce fichu ouragan, se contentant de s’auto rassurer sans pour autant se voir, et aller plus loin. Matthew avait eu la chance, dirons-nous, de se faire enfermer dans la cave de son grand-père, bien qu’abandonné de toutes ressources, il n’avait cependant pas été blessé. La nouvelle l’électrifia sur place en apprenant que finalement, elle n’avait pas été si bien que ça, à cette période. Une vague de culpabilité le submergeait. « Je suis désolé… mais comment j’ai loupé ça ? ». Il secoua la tête, reprenant ses esprits. « Si tu as trouvé un compromis alors… J’espère que tu réussiras, mais je n'en doute pas, tu as toujours eu cette engouement pour aller au bout des choses... ». S’enquit-il avant d’entendre de vive voix, la confirmation à ces soupçons. Voilà, c’était donc officiel, Callie était fiancée. Trop de mauvaise nouvelle d’une traite, et voilà que Matthew c’était péniblement refermé sur lui-même. La danse, sa jambe, ses fiançailles… Il ne savait plus quoi dire, encore pétrifié par tant de changement dans sa vie, le pire, c’était que tous ceux-ci avaient changés, sans lui… Il tenta de masquer son refoulement, reprenant son visage d’homme d’affaire. « Félicitation… si tu es au moins heureuse sentimentalement ! ». Conclut-il en essayant de tromper l’œil. Autrefois, Callie n’avait aucune difficulté à lire en lui, ou à entrevoir les choses qu’il tentait de dissimuler, mais aujourd’hui ? Il ne posa aucune question supplémentaire sur ses fiançailles, préférant copieusement éviter le sujet. Matthew c’était définitivement braqué. « Je travail dans les affaires, enfin… j’ai ma propre société, enfin six, et sa marche… Je suis revenue dans le coin pour récupérer l’héritage de mon grand-père… ». Callie allait apprendre ainsi, que son précieux grand-père était mort. « Puis finalement, je suis forcé de rester… enfin, rien de bien passionnant ! ». Evidemment, il n’allait pas parler de sa relation avec Calista, puisqu’elle n’était connue de personne, mis à part eux. « Disons que j’ai passé six ans à travailler, et à gérer quelques petites choses… ». Sans entrer dans les détails. « Est-ce que tu es heureuses ? ». Oops. Matthew réalisait après coup seulement que sa question était mal placée, c’était pourtant plus fort que lui. Il n’arrivait d’ailleurs plus à dissimuler son malaise.

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MessageSujet: Re: « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ « time we have not yet broken». ♦ Callie ♦ EmptyJeu 2 Mai - 11:52



Callie & Matthew





I miss when finding love and best friends were the easiest things in the world▬ Matthew Reeves. Elle n’en revenait pas de se retrouver face à lui, même si ce n’était pas si étonnant que cela. Mais elle s’était toujours dit que s’ils se revoyaient un jour, ce serait parce que l’un ou l’autre avait décidé de passer par leurs maisons d’enfance, le genre de choses que l’on fait lorsqu’on se raconte que ça fait bien trop longtemps. Mais aujourd’hui, le hasard faisait bien les choses. Rapidement, la conversation s’était enclenchée par quelques plaisanteries. L’humour du jeune homme n’avait pas changé et Callie était contente de le retrouver, de le réentendre. Elle l’avait taquiné en lui disant que les pancakes aux myrtilles n’étaient pas un choix très aventureux pour un petit déjeuner. Simple taquinerie bien entendu, puisqu’elle se voyait mal, elle-même, se lancer dans une dégustation de plats extravagants et improbables. « J’ai besoin de me raccrocher à une habitude fixe… » Elle sourit à sa réponse, en se disant que c’était plutôt mignon. « Les pancakes ne sont pas la pire habitude qui soit ! » répondit-elle simplement. C’est vrai, il aurait pu se raccrocher à bien pire que ça ! La rue n’était pas particulièrement pratique pour discuter, ils décidèrent d’aller boire un café. Ils ne s’étaient pas vus depuis six ans, alors forcément, il y avait des tas de choses à raconter… La caféine ne serait peut-être pas de trop finalement, peu importe l’heure. Et peut-être que d’autres cafés seraient nécessaires plus tard. De toute façon, à présent qu’elle l’avait revu, Callie n’avait pas l’intention de perdre contact avec lui à nouveau. Même s’ils ne s’étaient pas parlés depuis de longues années, il restait un de ses plus vieux amis et il occupait une place toute particulière dans ses souvenirs. « Méfie toi, je risque de devenir dépendant ! ».Sur le coup, elle ne réalisa pas que la phrase pouvait être prise à double sens. « Enfin je veux dire… » Au café. Il voulait dire au café, évidemment. « J’ai compris ! » répondit-elle en riant, et en balayant la gêne de quelques instants d’un revers de main.

Une fois installés dans le café, ils commencèrent à parler de ce qu’ils étaient devenus, ce genre de conversation que l’on a lorsque la vie nous a séparés plusieurs années. Callie était revenue à Charleston il y a quelques semaines seulement. Elle avait commencé sa thèse en littérature russe à l’université de New York, mais ces derniers n’étaient pas certains de lui offrir un poste de titulaire au terme de sa soutenance. Charleston lui avait proposé de terminer son doctorat tout en donnant quelques cours à des étudiants de Licence. Par la suite, elle serait titularisée. C’était une opportunité qu’elle ne pouvait pas manquer. D’une part, ça lui donnait l’occasion de retourner dans la ville de son enfance. Et d’autre part, elle s’était fiancée il y a quelques mois, époque à laquelle Neal et elle avaient décidé de construire une famille ailleurs qu’à New York. « Et sa te plait de travailler la bas ? ».C’était comme tout métier, ça dépendait des jours. « Ca me plaît quand je tombe sur des étudiants passionnés… Ca me plaît moins quand je tombe sur toute l’équipe de football universitaire qui espère obtenir des A sans rien faire ! » expliqua-t-elle avec une pointe d’humour. Callie avait passé son enfance et son adolescence à se diriger vers un métier artistique, la danse. Or aujourd’hui, elle se retrouvait professeur. Attention, elle ne s’en plaignait pas. Elle aimait son domaine de recherche et son métier, mais ça avait été son plan B parce qu’elle ne plus capable d’assurer le plan A. Pendant l’ouragan, elle avait écopé d’une vilaine blessure au genou qu’il l’avait contrainte à abandonner sa passion de toujours : la danse. Elle pouvait toujours la pratiquer comme loisir, mais elle avait dû faire une croix sur son avenir professionnel dans le domaine. « Tu as... laissé tomber ? » Evidemment, ça devait lui sembler complètement incongru alors qu’il l’avait toujours connue en train de danser. « Je suis désolé… mais comment j’ai loupé ça ? » Oh, mais il n’y était pour rien et il ne devait d’ailleurs pas culpabiliser de ne pas l’avoir su avant. « C’est arrivé assez vite, j’étais en vacances ici quand l’ouragan a eu lieu… Et après il a bien fallu que je retourne à New York et que je décide ce que j’allais faire parce qu’il n’était plus question que je suive mon programme de danse. Je suivais une option en littérature russe, que j’aimais beaucoup, alors je me suis lancée là-dedans », expliqua-t-elle. Elle ne regrettait pas son choix, mais la période avait été difficile à gérer à l’époque. D’une part, elle avait dû faire une croix sur son rêve et d’autre part, sa relation avec Scott battait de l’aile. En résumé, elle avait passé quelques mois douloureux. « Si tu as trouvé un compromis alors… J’espère que tu réussiras, mais je n'en doute pas, tu as toujours eu cette engouement pour aller au bout des choses... » Elle sourit avec tendresse à sa réponse, qui la touchait beaucoup. « La transition n’était pas évidente sur le coup, mais je ne le regrette pas, je n’ai pas troqué la danse contre quelque chose que je n’aime pas, heureusement ! Alors même si ce n’est pas la carrière dont je rêvais à quinze ans, je suis assez contente de ce que j’ai aujourd’hui, » lui répondit-elle en esquissant un léger sourire. Et puis, d’un point de vue personnel, elle avait de quoi être comblée également, puisqu’elle s’était fiancée il y a quelques mois. «Félicitation… si tu es au moins heureuse sentimentalement ! ».Elle l’était. Callie n’avait pas vécu beaucoup de relations au final. Il y avait eu quelques flirts qui n’avaient mené à rien, mais il y avait surtout eu Scott, son petit-ami du lycée avec qui elle était restée plusieurs années. Alors d’un point de vue purement comparatif, elle était en effet mille fois plus heureuse avec Neal qui lui permettait d’avoir une relation épanouie. « Merci », répondit-elle simplement, avec un sourire au coin des lèvres. Enfin, pour le moment, ils avaient déjà suffisamment parlé d’elle… Callie aussi mourrait d’envie d’entendre ce qu’était devenu Matthew au cours des dernières années. « Je travail dans les affaires, enfin… j’ai ma propre société, enfin six, et sa marche… Je suis revenue dans le coin pour récupérer l’héritage de mon grand-père… » Elle écarquilla les yeux, à la fois surprise de le voir réussir aussi bien, et à la fois peinée d’apprendre la nouvelle pour son grand-père. « Je suis vraiment désolée pour ton grand-père, » dit-elle d’abord, sincèrement. Elle connaissait plutôt bien la famille de Matthew et son grand-père par la même occasion. C’est ce qui arrive quand on se fait un ami à l’école primaire et qu’on passe des après-midis entiers à jouer chez l’un ou chez l’autre. « Six entreprises ?! » ajouta-t-elle finalement. Ce n’était pas rien, loin de là ! « Je suis impressionnée ! » dit-elle par la suite. Franchement, il y avait de quoi… S’il en possédait six, c’est qu’en effet, les affaires fonctionnaient bien, voire même très bien. « Puis finalement, je suis forcé de rester… enfin, rien de bien passionnant ! » Elle fronça légèrement les sourcils, intriguée par ce qu’il venait de dire. « Forcé ? » demanda-t-elle. C’était un peu mystérieux, non ? « Disons que j’ai passé six ans à travailler, et à gérer quelques petites choses… » Elle hocha légèrement la tête, sentant qu’il ne voulait pas en dire plus, du moins, peut-être pas pour le moment. Et elle n’avait aucune intention de jouer la carte de la curiosité trop insistante. « Si ça marche aussi bien, je suppose que je n’ai pas besoin de te demander si ça te plaît ?! » fit-elle avec une pointe d’espièglerie. «Est-ce que tu es heureuses ? » La question était sortie d’un seul coup et elle en fut assez étonnée. Non pas que c’était une mauvaise chose qu’il lui pose la question, mais c’était… Surprenant d’une certaine façon. « Oui, je le suis… Je le suis mille fois plus qu’il y a quelques années ! Mes premières années à New York n’ont pas été particulièrement joyeuses entre l’abandon de la danse et Scott qui a… Beaucoup changé à ce moment là », commença-t-elle. Il connaissait Scott, pas forcément très bien, mais ils s’étaient déjà parlés à plusieurs reprises à l’époque du lycée, puisque Callie avait commencé à sortir avec lui en Première. « J’ai l’impression d’être bien plus épanouie aujourd’hui ! » finit-elle par répondre. Elle but une gorgée de café, laissant passer un instant de silence par la même occasion. « Et toi ? » demanda-t-elle. « Je veux dire… Tout se passe bien pour toi aussi ? » ajouta-t-elle, simplement pour s'assurer que ce n'était pas que des apparences, que c'était vraiment le cas.






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