☇ HOW MANY LIES DID YOU TELL ? : 126 ☇ COPYRIGHT : cf ☇ MY FIRST DAY : 05/06/2013 ☇ YOUR PARTNER IN CRIME : Boom boom boom boom ... I want you in my room ! ☇ HOW OLD ARE YOU ? : 35 ☇ OPEN/BUSY ? : Dispo pour un sujet le vrai mystère du monde est le visible et non l'invisible.C. Spencer-Anita Champton | Sujet: Those who follow in your thoughts, should feel the pain of everything i've loved. Dim 11 Aoû - 14:56 | |
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« Il est partit … Il avait l’air si calme j’avais l’impression qu’il dormait il a serra ma main quand je lui parlais, il n’a rien dit j’aurais dû m’en rendre compte qu’il partait. Il s’est pas réveillé… J’ai rien pu faire … Il est mort. Mon père est mort. Et je ne sais même pas pourquoi je t’appelle. » Elle avait reçu ce message vocal deux jours plus tôt. Sur le coup Spencer, s’était dit en voyant l’appel manqué que Gaëtan s’était surement trompé de numéro. Cela faisait quelques mois qu’ils ne s’étaient pas parlé. Depuis leur séparation, en fait. Elle revenait de moins en moins à Charleston, préférant rester sur le campus. Elle passait parfois voir sa famille mais il lui semblait presque désobligeant de revenir dans cette ville, sans le voir, sans avoir un flot de souvenirs avec Daniel, son ancien petit ami. Elle avait une fois amené son nouveau petit ami avec elle, pour le présenter à sa famille. Elle l’avait aussitôt regretté. Et si elle avait croisé Gaëtan, qu’aurait-il pensé d’elle en la voyant ramener quelqu’un aussi vite. Daniel aussi aurait désapprouvé… Elle ne pouvait s’empêcher de tout ramener à eux deux parce que Dani était son passé et Gaëtan … Et bien il avait été tout pour elle et maintenant elle ne savait pas trop où ils se situaient tous les deux. Au fond d’elle, elle s’imaginait que tout finirait par rentrer dans l’ordre, il l’appellerait pour la convaincre de rentrer et de tout oublier. Mais elle savait qu’il avait trop de fierté pour ça. Trop de rancœur de voir qu’elle passait a autre chose. Elle voulait passer à autre chose, elle le méritait… Elle avait enterré quelqu’un trop tôt, elle avait saccagé une partie de sa vie pour lui, finissant même devant un tribunal… Spencer la gentille fille dévouée de Charleston avait volé. Elle avait salit sa réputation et son amour propre pour lui, mais il n’était pas capable de la même chose en retour. Et pour ça elle voulait le faire payer, pour ça elle voulait le faire souffrir, quitte à s’afficher avec quelqu’un qui ne la rendait même pas heureuse. Elle était en train de foutre son année en l’air, et ce n’était pas les reproches incessants de son nouvel ami, qui allait la convaincre de reprendre le droit chemin, au contraire, elle avait envie qu’il lui fiche la paix, qu’il se rende compte qu’il n’y avait plus rien à sauver d’elle. Qu’il la quitte même… car elle en était incapable. Sans même comprendre pourquoi. Tout entre eux était mécanique, pourquoi lui ne le saisissait-il pas ? Quand elle écoutât le message, les mains de Spencer se mirent à trembler le long du téléphone. Qu’est ce qu’elle avait cru, qu’il allait lui avouer son amour et lui supplier de rentrer. La fin du message était dure et abrupte, et la tonalité cassante la ramenât à la réalité. Il l’avait appelé sur un coup de tête, parce que elle connaissait son père, elle savait le mal et es ravages qu’il avait causé à sa famille. Pourtant quand elle était partit, il lui semblait que c’était le seul oint de lumière dans la vie de Gaëtan, son père essayait d’arranger les choses entre eux, essayer de devenir sobre. Des larmes coulèrent le long de sa joue. Elle n’avait pas spécialement d’affinités avec le père de son ex, mais il l’avait toujours traité gentiment, estimant que son fils ne la méritait pas, ramassant les restes de son meilleur ami. Pourtant elle se sentait triste et vide. Triste de constater qu’il fallait en arriver là pour que l’un deux range cette foutue fierté et fasse le premier pas. Mais il le disait lui-même, il ne savait pas pourquoi il l’avait appelé elle. Sans doute parce que de ses amis, elle connaissait le mieux la relation fragile qui existait entre les deux hommes, et pourtant si puissante. Zach se tenait face à elle, assis sur le lit de sa coloc, son livre de sciences sur les genoux. Il levât enfin la tête sur sa petite amie, en entendant les reniflements discrets de cette dernière. « Spence ? Pourquoi tu pleures ? » Il se levât d’un bond pour la rejoindre et l’entourer de ses bras mais celle-ci rejetât l’étreinte. « Je dois rentrer à Charleston. Un ami est mort, enfin non… c’est compliqué Zach, je dois rentrer chez moi. » Il y’a bien longtemps qu’elle n’avait plus parlé de Charleston en utilisant ces termes. Son chez soi désormais était sa chambre universitaire et la bibliothèque du campus. Zach espérait intérieurement qu’elle trouvait aussi refuge dans ses bras, mais le rejet qu’il venait d’essuyait restait difficile à avaler. Spencer était de plus en plus froide et distante avec lui, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Pourtant il n’était pas prêt à renoncer à eux deux. Il sentait une fragilité énorme chez elle, prête à faire déraillé à n’importe quel moment, et il voulait la protégeait de ça, la protégeait d’elle-même, et du mal qu’elle pourrait se causer. Il sentait bien que la belle rongeait une culpabilité qui la bouffait de l’intérieur, sans qu’elle se sente capable d’en parler. Elle devait se punir elle-même. Il l’avait très bien cerné mais ne laissait rien paraître préférant qu’elle fasse le pas vers lui, quand elle s’estimerait suffisamment en confiance pour soulager ses peines. « Très bien mais quand ? » Il ne savait pas de quel ami il s’agissait, ni si elle lui disait bien la vérité, mais ce coup de téléphone semblait l’avoir bouleversé, et quelque chose se tramait. Il n’insistât pas sachant que ce serait le meilleur moyen de la braquer et de ne jamais obtenir la vérité. Il ne connaissait pas Gaëtan, elle ne parlait jamais de lui, il savait juste qu’elle avait perdu Daniel t la confession avait été assez dure pour elle, pour qu’il lui fasse revivre ça en la bombardant de questions. « J’en sais rien … je sais pas écoutes, tu devrais retourner à ta chambre, j’ai des coups de fils à passer. Je te tiens au courant. » Elle déposât un rapide baiser sur son front pour le chasser, Il savait qu’elle ne le rappellerait pas, ne le tiendrait pas au courant de son départ. Mais il l’acceptait. Il n’avait pas vraiment d’autres choix. Il partit résigner, il en apprendrait peut être plus par la suite. Elle aurait pu appeler Gaëtan directement pour savoir quand aurait lieu l’enterrement, mais elle avait bien sentit qu’il jugeait que l’appeler avait été une erreur de sa part, elle ne voulait pas essuyer un refus catégorique. Alors elle passât de nombreux coup de fil pour obtenir la date et l’heure et c’est comme ça que deux jours plus tard elle se retrouvât dans un train en direction de Charleston. Malheureusement suite à des complications en route, Spencer accusât un retard d’une heure. Son père l’attendait en voiture, et la déposât devant le cimetière. Il n’approuvait pas que sa fille reprenne contact avec Gaëtan après tout ce qui s’était passé entre eux, mais elle était grande et faisait ses propres choix. De toute façons elle n’écoutait plus personne et tenter de la raisonner ne faisait qu’accentuer les distances qu’elle opposait à ses proches. Bondissant hors de la voiture, elle laissât son sac d’affaire de rechange a son père et fonçât vers l’église. Elle vit alors Gaëtan sortir de la bâtisse avec deux amis a lui. Il semblait ben. Son visage semblait neutre. Elle savait qu’il ne laisserait rien paraître devant les autres, oserait même sourire et plaisanter de l’événement comme si cela ne l’affectait pas, quand ça le rongeait de l’intérieur. Elle se sentait scruté, un des amis de Gaëtan qu’elle connaissait rapidement avait braqué son regard sur elle, et semblait la marquer au fer rouge. Elle hésitait à faire demi-tour et s’enfuir en courant. Qu’est-ce qu’elle faisait là ... il ne voulait même pas d’elle ici… Mais à ce moment-là Gaëtan aussi regarda dans sa direction, sur les paroles de son ami. Prenant son courage à deux mains, elle s’avançât vers lui, son bouquet de fleur a la main serrée contre sa poitrine qui battait la chamade. « J’ai manqué la cérémonie ? Je suis vraiment désolé, j’ai tout fait pour être là à l’heure mais mon train a eu du retard et … J’aurais vraiment voulu être là. » Conclut-elle piteusement. Le regard froid des amis de Gaëtan la laissait de marbre. Ils pouvaient lui jeter la pierre ils ne savaient rien de ce qu’il y’avait eu entre eux, ce quelque chose qui même aujourd’hui l’attirait comme un aimant vers lui. Encore une fois elle arrivait trop tard…
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