C’est un 22 avril de 1988 que la jolie Cléo vit le jour. Son père Patrick chirurgien plastic et sa mère, femme au foyer, rêvait d’avoir un enfant depuis maintenant plus d’un an, et Cathy, la mère de la rouquine, commençait à désespérait d’ accueillir un jour un nouveau-né. Enfant unique, et très désiré, Cléo obtint toujours tout ce qu’elle voulait de ses parents. Son père très absent se déculpabilisait en donnant à tout va de l’argent a sa fille et sa mère, quelque peu ailleurs, voyait dans tous des signes de la vie. La seule personne réussissant quelques peu à l sortir de sa superficialité, était son meilleur ami et voisin Maximilian. Le jeune homme d’un an son cadet, avait toujours eu une bonne influence, sur celle qu’il aimait depuis le premier jour.   Leur rencontre remontait à l’arrivée de Cléo à Charleston, alors qu’elle avait 10 ans. Le père de cette dernière ayant eu une place, plus qu’envié dans la très prisé clinique de Charleston, la petite famille gagnât la ville. L’un comme l’autre ayant du mal à créer des contacts avec leurs congénères, ils se trouvèrent rapidement, se complétant. Si le jeune homme nourrissait des sentiments pour la belle depuis plus de 10 ans il n’a pourtant jamais osé lui en faire part. En effet, à l’adolescence il la vit devenir une jeune femme, beaucoup plus sure d’elle en apparence qu’il n’en était en vrai. Elle s’éloignât quelque peu de lui. Mais il ne lui en tint jamais rigueur. Il comprenait simplement qu’ils prenaient des voies différentes. Pourtant leur amitié ne ressortit que plus grandit des épreuves qui se mirent en travers de leur route, jusqu'à ce fameux ouragan qui vint dévaster le cœur du jeune homme comme la vie de Cléo…


La Grèce avait semblé être l’endroit parfait pour fuir Charleston. L’exutoire pour démarrer une nouvelle vie. Vivre au crochet de papa maman, avait eu de nombreux avantages, et mener la vie d’enfant gâté, n’avait jusqu’ici présenter que des avantages, mais l’annonce de l’ouragan semblait avoir tourné ses parents dans une obsession ridicule. Tous deux convaincus que le cataclysme naturel, était un signe punitif, pour la vie luxueuse qu’ils avaient menés ici. La famille Watson avait donc décidé de déménager, revendant leur maison quand celle-ci fut finit d’être reconstruite, pour s’installer dans un petit village du sud en France, et mener un train de vie beaucoup plus sage. Pour Nalàh il était hors de question, de quitter son confort pour partir s’empâter. C’est donc avec la carte de crédit, subtilisé sans grand mal à papa maman, que la rouquine put s’offrir le voyage de ses rêves. La belle avait eu l’occasion de faire nombreux voyages dans sa vie, mais cette destination l’avait toujours particulièrement attiré. Et après avoir participé à un énième jeu concours, elle finit par remporter le prix qu’elle visait, à savoir un séjour pour deux tout frais payé. Elle reçut le ticket quelques jours avant que l’ouragan ne frappe la ville. Si le voyage était aussi destiné à son meilleur ami Maximilian, celui-ci n’avait finalement pas pu la suivre, et la rousse prit l’avion seule. Dans un geste qu’elle-même n’arrivait pas à qualifier, elle avait embrassé le jeune homme avant son départ ; mais dans l’avion elle le regrettât de suite. Elle ne savait pas quand elle rentrerait… enfin si surement quand papa Watson arrêterait de réapprovisionner le compte de la carte de crédit. Alors il n’était pas vraiment temps de s’amouracher d’un garçon qu’elle connaissait depuis sa plus tendre enfance. C’est donc la tête libre, et essayant d’oublier les souvenirs lié à l’Amérique qu’elle partit. Les premiers jours furent abrupts et la jeune femme se sentit dépayser. Mais elle trouvât rapidement ses marques, dans les magasins, dans les restaurants, dans les visites … N’ayant pas besoin de gagner sa vie pour survivre, elle menât ce train de vie idyllique pendant près de 6 mois jusqu'à ce que son père lui coupe les vivres. Sa femme ayant réussi à le résonner jugeât que Cléo était bien assez grande maintenant pour goûter aux joies du premier emploi. La jeune femme trouvât sans mal un job de serveuse dans un restaurant qu’elle fréquentait régulièrement. Mais l’ennui la gagnât vite. Heureusement pour elle, elle fit connaissance avec un jeune homme, qui devint rapidement  un allié de taille. C’est finalement un appel de son oncle, maire de Charleston, qui fit revenir la jeune femme à ses origines américaine. Celui-ci lui ayant trouvé un job de wedding planner en faisant jouer ses contacts. C’est donc ainsi qu’elle prit un billet de retour pour Charleston, mais pas seule …